Un étrange chef-d'oeuvre...
On se demande d'"où" il vient.
Au commencement était le Verbe... et à la fin reste l'affirmation du Nom.
On peut se demander à la faveur de quelle collision d'astres Guillaume Bergon a canalisé une écriture aussi magnétique et addictive.
Le constat est que La spirale de la parole ne ressemble à rien de connu.
Sept ans de travail, de réécritures successives, ont été nécessaires à l'auteur pour aboutir à ce joyau : une langue qui abandonne le verbe, se fait incantation nominale jusqu'à la transe, pour atteindre un vertige de sons et de sens (l'ouïe de l'oeil) à travers la puissance psychédélique des mots.
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